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Boulevard Haussmann
Boulevard Haussmann
Paris 75008
  • Métro
    Le Bld Haussmann mesure 2500 mm de long. Il est desservi par plusieurs stations de métro : Miromesnil, Saint-Augustin, Havre - Caumartin, Chaussée d'Antin - La Fayette et Richelieu - Drouot. Les stations les plus proches des Grands Magasins sont Havre - Caumartin, Chaussée d'Antin - La Fayette et Gare Saint-Lazare, à 72 mètres et 2 minutes de marche. Pasquier - Anjou est à 2 minutes à pied (122 m). Havre - Caumartin est à 205 mètres, soit 3 minutes de marche.
    Voici par ordre géographique, en partant de l'ouest, les gares.

    • Richelieu - Drouot - Métro lignes 8 et 9
    • Chaussée d'Antin - La Fayette - Métro lignes 7 et 9
    • Haussmann - Saint-Lazare - RER E, avec des connexions souterraines vers de nombreux quartiers, y compris la gare principale Saint-Lazare de la SNCF pour les connexions vers le nord de la France.
    • Havre - Caumartin - Lignes de métro 3 et 9
    • Auber - RER A
    • Saint-Augustin - Métro ligne 9
    • Miromesnil (pas sur le boulevard lui-même, mais à proximité) - Métro ligne 9
    • Saint-Philippe-du-Roule (à une certaine distance) - Métro ligne 9
  • Bus: lignes 53 et 66 (Arrêt Gluck - Haussmann) - lignes 68-81 (Arrêt Haussmann - Mogador)
  • Parkings:
    • Madeleine-Tronchet SAEMES. Plus proche. ...
    • Pigalle Théâtre - URBIS PARK (INDIGO) Moins cher. ...
    • Haussmann Berri SAEMES. Couvert (1.85m) ...
    • Blanche Pigalle. Moins cher. ...
    • SAEMES Mairie du 17ème. Couvert (1.85m) ...
    • SAEMES Pyramides. Couvert (1.9m) ...
    • Le Relais de Ponthieu. ...
    • INDIGO Marché Saint-Honoré
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Boulevard Haussmann
Boulevard Haussmann
Paris 75008

Coordinates Latitude Longitude
Sexagesimal (°, ', ") 48° 52′ 30″ N 2°  19′ 03″ E
Degré décimal (GPS) 48.87424 2.32247
Full description

Le boulevard Haussmann est bordé des immeubles les plus élégants de Paris. Il s'étend sur plus de 2 500 m, de l'avenue de Friedland (à 300 m de l'Arc de Triomphe à l'ouest) au boulevard Montmartre et des Italiens (à l'est, à deux pas du musée Grévin). Il traverse plusieurs quartiers des 8e et 9e arrondissements. Il est célèbre pour ses grands magasins et ses boutiques de luxe. Le boulevard Haussmann est devenu la vitrine du chic français. Mais ce n'est pas tout...

Origine du boulevard Haussmann

Paris s'est toujours reconstruit sur lui-même au fil du temps, mais il est vrai que la croissance démographique de la capitale au 18e siècle et dans les premières décennies du 19e siècle a entraîné une densification considérable des quartiers centraux.

Paris, dans la première moitié du 19e siècle a une population qui dépasse le million d’habitants, des rues étroites, sinueuses et mal éclairées. Ce sont aussi des épidémies, dont une de choléra en 1832.
Ces quartiers, situés à l'intérieur de l'ancienne enceinte de Charles V, rectifiée sous Louis XIII, sont un dédale de rues étroites qui entravent la circulation (en 1851, il y avait 60 259 voitures à Paris, et la longueur de toutes les rues de la ville réunies atteignait 500 kilomètres). Les maisons abritent une population pauvre de plus en plus nombreuse, d'où l'insalubrité dénoncée par les hygiénistes.
Selon les idées de l'époque, l'étroitesse des rues et la hauteur des maisons empêchent la circulation de l'air et la dispersion des "miasmes" porteurs de maladies et de mort.

En conséquence, les classes aisées quittent de plus en plus ces quartiers pour s'installer dans les banlieues nord et ouest. C'est à ce processus de paupérisation du centre ville, avec les dangers politiques qui l'accompagnent, que les grands travaux du XIXe siècle s'attaquent fondamentalement.

Napoléon III et le Préfet Haussmann

Louis-Napoléon Bonaparte, rentré de son exil londonien en 1848 et élu président de la République française, avait été fortement impressionné par l’architecture aérée et moderne des quartiers ouest de la capitale anglaise, reconstruite à la suite de l’incendie qui l’avait ravagée au 17e siècle.

Pour lui, c’est le modèle à suivre. Il déclare en 1850 : « Paris est bien le cœur de la France ; mettons tous nos efforts à embellir cette grande cité, à améliorer le sort de ses habitants. Ouvrons de nouvelles rues, assainissons les quartiers populaires qui manquent d'air et de jour, et que la lumière bienfaisante du soleil pénètre partout dans nos murs. »

Georges Eugène Haussmann, d'abord préfet de la Gironde à Bordeaux, s’est notamment illustré par des opérations d’embellissement de Bordeaux : percement de nouvelles voies rectilignes, réfection de l’éclairage au gaz et de l’adduction d’eau.
Sa mission définie par Napoleon III est d'embellir Paris. Dans le cadre de la transformation de Paris, le préfet Haussmann a prévu (entre autres) cette grande artère comme une voie diagonale reliant le premier cercle des Grands Boulevards à celui du mur des Fermiers Généraux.
Cela n'a été possible qu'en détruisant de nombreux quartiers. Même la maison où il est né, à l'angle de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, a été détruite.

L'organisation de Haussmann et l’imagination de Napoleon III
La grande idée d’Haussmann et de Napoléon était d'instaurer une politique facilitant « l'écoulement des flux », tant de la population que des marchandises, de l’air et de l’eau. Le baron Haussmann était en effet un grand convaincu des théories hygiénistes. Il faut aérer Paris, faciliter l’accès aux gares alors en pleine expansion, améliorer la circulation entre les 80 quartiers administratifs de la capitale.

Différents plans ont été élaborés pour redessiner la voirie parisienne - l’empereur lui-même avait des idées arrêtées -, jusqu'à l'adoption du plan définitif. Les travaux conduisent à la mobilisation de 80 000 ouvriers, artisans, ferronniers, sculpteurs, etc. Le chantier est encadré par l’État et financé par l'emprunt, mais la mise en œuvre est confiée à des entrepreneurs privés.

Des travaux qui ont duré plus de 25 ans

Les travaux consistaient non seulement à tracer des rues, mais aussi à les relier à un réseau d'égouts et d'eau potable. Les travaux se sont donc déroulés par secteurs

Les tronçons E et F faisaient auparavant partie du boulevard Beaujon.
Section F : entre la rue de Miromesnil et la rue du Faubourg-Saint-Honoré, décret du 17 octobre 1857.
Section E : entre la rue du Havre et la rue de Miromesnil, décret du 16 juillet 1862.
Section D : entre la rue de la Chaussée-d'Antin et la rue du Havre, décret du 27 décembre 1865.
Section C : de la rue Taitbout et de la place Adrien-Oudin, à la rue La Fayette et à la rue de la Chaussée-d'Antin, décret du 22 février 1868.
Section B : de la rue Laffitte à la rue Taitbout et à la place Adrien-Oudin, décret du 24 juillet 1913, ouverte en 1926.
Section A : de la rue Drouot et du boulevard des Italiens à la rue Laffitte, décret du 12 janvier 1922, ouverte en 1926.

Le boulevard a été baptisé Haussmann en 1864, de son vivant et bien avant son achèvement. Le baron Haussmann, né en 1809, est décédé en 1891, mais les travaux n'ont été achevés qu'en 1926.

Il est à noter que la main d'œuvre qui l'a construit était en grande partie composée de maçons de la Creuse (région du Massif central), venus à Paris pour faire vivre leur famille restée au pays.

Des travaux qui ont conduits à l'embellissement et la modernisation de tout Paris

D'abord la voirie: 64 kilomètres de rues sont percés dans Paris. Notamment l'extension de la rue de Rivoli, le bd de Sébastopol, le bd Saint-Michel, l’aménagement des Champs-Élysées, l’avenue de l’Opéra (qui ne sera terminé qu'après la fin de l'Empire de Napoléon III).
Cela a conduit à la disparition quasi complète des derniers vestiges de la ville médiévale de la capitale… à l'exception des églises. Destruction de 25 000 maisons en dix ans, mais aussi reconstruction de milliers d'immeubles du fameux « style haussmannien ».

La touche "Haussmannienne" de partout dans Paris

Dans sa fièvre d'embellissement, Haussmann a aussi contribué aux parcs et jardins qui ont vu le jour à Paris sous le Second Empire : le parc Monceau, transformé par Alphand, l’un des ingénieurs d’Haussmann ; le parc des Buttes-Chaumont qui était une carrière de gypse depuis le Moyen-Âge ; le parc Montsouris, etc. Plus généralement, fidèle à ses idées hygiénistes, Haussmann souhaitait l’implantation d’au moins un square dans chacun des 80 quartiers de la capitale.

Le Baron Haussmann : les autres travaux ailleurs dans Paris

Haussmann s'est aussi attaché à embellir les sites publics :

  • le Palais de Justice est totalement rénové,
  • le Louvre est achevé
  • et le Palais des Tuileries sont réhabilitées (avant d'être incendié par les émeutiers de la Commune de 1871) .
  • L'édification d'un nouvel opéra est confiée à Charles Garnier. Débutée en 1862, sa construction est achevée en 1875.
  • C'est aussi de cette période que datent les abattoirs de la Villette (avec Merindol ou Janvier - selon les sources - comme architecte).
  • L’Hôtel-Dieu (hôpital), est du à L’architecte Emile Gilbert puis à son gendre.
  • Pour la rénovation des Halles (1852-1872), « le ventre de Paris », est confiée à Victor Baltard, avec ses célèbres pavillons.
  • Autre innovation majeure pour l’époque : la mise en place d’un gigantesque réseau d’égouts sous le sol parisien, avec l’aide de l’ingénieur Eugène Belgrand. En 1878, on compte près de 600 kilomètres d’égouts dans la capitale, contre 100 kilomètres en 1850.

En 1860, avec l'élargissement de Paris aux communes limitrophes (Belleville, Les Batignolles, une partie d' Auteuil, etc.), Paris double quasiment sa surface et intègre près d’un demi-million d’habitants. Sous l'égide de Haussmann, ces nouveaux quartiers seront dotés de mairies, écoles, casernes, hôpitaux etc.

Le coût des travaux "Haussmann" sur 25 ans 

Au total, sur plus de vingt ans, deux milliards de francs-or ont été dépensés, soit… le budget annuel de la France. Le financement est assuré par des emprunts. Ce sont les contribuables parisiens qui en paieront les intérêts, jusqu’en 1914…

Le boulevard Haussmann et les grands magasins - les règles du style Haussmannien appliquées

Le boulevard Haussmann est bordé par les deux plus grands grands magasins de Paris, le Printemps et les Galeries Lafayette, fourmilières élégantes et animées qui attirent les touristes du monde entier. C'est ce qui a fait sa réputation depuis la fin du 19e siècle.

Tous les immeubles du Boulevard Haussmann suivent aussi les règles du style Haussmannien:

  • au rez-de-chaussée, on trouve des boutiques et le concierge ;
  • le 2e est un étage bourgeois qui abrite des appartements pour l’aristocratie ou la grande bourgeoisie ;
  • les appartements ont une hauteur sous plafond importante et sont pourvus de balcons ;
  • le 5e étage est pourvu d'un balcon, tout le long de la façade ;
  • les combles abritent les employés de maison.

Construits les uns à côté des autres, ces immeubles constituent ce que l’on appelle une « rue mur »

Des adresses du Boulevard Haussmann qui ont marqué les esprits

  • N° 7 : ancien siège de la Compagnie française du gramophone, qui distribuait en France les marques de disques anglaises Columbia et His Master's Voice. La peintre Marthe Flandrin (1904-1987) a réalisé une fresque dans le bureau de poste. Cette œuvre a été sauvée de la destruction par le musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt en 1992.
  • n° 12 : L'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR) (Reichsleiter Rosenberg Response Team) était une section de l'Office de politique étrangère du NSDAP, dirigée par Alfred Rosenberg, au sein du ministère des Affaires étrangères du NSDAP. L'ERR était conçu comme l'organe exécutif de la Hohe Schule (école supérieure) de Rosenberg.
    À partir de 1940, l'ERR procède à d'importantes confiscations de biens appartenant à des Juifs et à des francs-maçons dans les territoires occupés par la Wehrmacht.
  • no. 14 : depuis 2005, siège du groupe Figaro, propriétaire du grand quotidien français Le Figaro.
  • N° 16 : Hôtel Marriott Opéra Ambassador de Paris. Ce bâtiment était le siège du commandement du secteur Est du Gross Paris sous l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • N° 17 : dernière demeure de Charles Blondel (1807-1877), maire de Courbevoie de 1865 à 1872. Ancien siège de la Banque Transatlantique. Siège actuel de la société Danone.
  • N° 31 : immeuble où Gustave Caillebotte et Martial Caillebotte ont vécu après la mort de leur mère en 1878, jusqu'en 1887 (après le mariage de Martial). Plusieurs tableaux de Gustave Caillebotte représentent la vue depuis le balcon de l'appartement, comme L'Homme au balcon (1880) ; Homme au balcon, boulevard Haussmann (1880) ; Un balcon à Paris (1881) et l'intérieur, comme La Partie de bésigue (1881). Il est aujourd'hui le siège de la Société Générale (entrée principale au n° 29).
  • no. 40 : Galeries Lafayette Haussmann.
  • no. 64 : Printemps Haussmann.
  • no 67 : siège 1910 de la Société générale pour la fabrication de la dynamite, société fondée par Paul Barbe et Alfred Nobel en 1875.
  • no 79 : siège de Radio-Paris entre 1924 et 1933, puis de la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord, qui servit de relais de financement de l'URSS pour les activités communistes en France pendant la guerre froide, à partir de 1965.
  • no. 102 : Marcel Proust (1871-1922) s'installe dans cet immeuble après la mort de ses parents, le 27 décembre 1906. C'est un grand appartement de 6 pièces au deuxième étage entre rue et cour, où il voit "le triomphe du mauvais goût bourgeois".
    Il y vécut jusqu'en 1919, écrivant À la recherche du temps perdu.
    Marcel Proust hérite d'une partie de la propriété de sa mère, elle-même héritière de son grand-oncle, et l'immeuble est vendu aux enchères en 1907. Marcel Proust en reste locataire jusqu'en 1919, date à laquelle une banque rachète l'immeuble et donne congé aux locataires.
    En 1996, la banque fait reconstituer la chambre de Marcel Proust et l'ouvre au public. La chambre a été vidée de son mobilier et se trouve aujourd'hui au musée Carnavalet. Une plaque commémorative a été apposée sur le bâtiment.
  • Devant le n° 132, à l'angle avec la rue de Laborde : monument au baron Haussmann, réalisé par François Cogné en 1889.
  • A noter
    La statue de William Shakespeare (1564-1616) réalisée par Paul Fournier en 1888 à l'angle de l'avenue de Messine a été détruite pendant l'Occupation allemande. Elle avait été offerte à la Ville de Paris par une riche Britannique.
  • N° 107 : façade décorée de bas-reliefs (1864) par Aimé Millet (1819-1891).
  • N° 121 : l'artiste de cirque Charles Franconi y est décédé en 1910. Siège parisien de la banque Lazard.
  • au 134 : Geneviève Halévy (1849 - 1926) "tient salon" dans un vaste appartement à l'entresol de cet immeuble après son remariage en 1886 avec l'avocat des Rothschild, Émile Straus.
    Elle avait auparavant épousé le compositeur Georges Bizet (élève préféré de son père, le compositeur Jacques Fromental Halévy), qui mourut subitement en 1875 après avoir donné naissance à un fils (Jacques Bizet).
    Le vaste salon en rotonde était orné de peintures de Nattier, Quentin de La Tour et Claude Monet, ainsi que d'un portrait de la maîtresse de maison par Jules-Élie Delaunay (1876, aujourd'hui au musée d'Orsay).
    Mme Straus recevait tous les dimanches et avait acquis une grande influence à Paris. Bien que juive et roturière, elle avait de nombreuses relations dans le faubourg Saint-Germain, ainsi que dans le monde des arts et des lettres.
    Elle reçevait des hommes de lettres et des artistes tels que Ludovic Halévy, Henri Meilhac, Edgar Degas, Forain, Paul Bourget, Jules Lemaître, Paul Hervieu, Georges de Porto-Riche, Antoine de Ganderax et Robert de Montesquiou, ainsi que des hommes politiques comme Léon Blum, des acteurs comme Lucien Guitry, Réjane et Emma Calvé, et des étrangers comme Lady de Grey, Lord Lytton et George Moore, amenés par Jacques-Émile Blanche.
    Mais elle reçut également des notables mondains tels que le prince Auguste d'Arenberg, la comtesse Adhéaume de Chevigné, la princesse Mathilde, la princesse Edmond de Polignac, la comtesse Greffulhe, la comtesse de Pourtalès, la duchesse de Mouchy, la princesse Murat et le comte Louis de Turenne.
    Comme l'a écrit Ludovic Halévy, "Le salon de Geneviève, le faubourg Saint-Germain y va comme au Chat noir et le Chat noir comme au faubourg Saint-Germain".
    Marcel Proust, ami et condisciple de Jacques Bizet et de Daniel Halévy au lycée Condorcet, rencontre Charles Haas, le futur modèle de Swann. Geneviève Straus elle-même est donnée comme l'un des modèles d'Oriane de Guermantes de ce livre.
  • no. 136 : siège fictif du SPECTRE dans la série des films de James Bond.
  • n° 158-158bis : Musée Jacquemart-André. À deux pas des Champs-Élysées, la demeure du couple Jacquemart-André possède la plus belle collection privée d'œuvres d'art de Paris, alliée à l'atmosphère d'une grande demeure du XIXe siècle. Les salons de l'hôtel particulier abritent des objets d'art et des peintures de maîtres tels que Uccello, Mantegna, Botticelli, Van Dyck, Rembrandt, Fragonard, Reynolds... Le musée est actuellement fermé pour rénovation. Réouverture en septembre 2024
  • N° 162 : immeuble où vécut et mourut André Becq de Fouquières (1874-1959), homme de lettres, président des Parisiens de Paris, fondateur du Comité de la courtoisie française et du Comité de prestige et de propagande nationale (plaque commémorative).

Le Boulevard Haussmann et banques

Le boulevard Haussmann accueille également plusieurs grandes banques et compagnies d'assurance :
n° 29 : Société Générale
n° 59 : Crédit du Nord
n° 94 : Royal Bank of Scotland
n° 121 : Lazard Frères

Les autres points forts du boulevard Haussmann

Mais le boulevard Haussmann ne se résume pas aux deux Grands Magasins connus du monde entier. C'est aussi un quartier vivant du centre de Paris, avec des adresses prestigieuses et historiques.

La partie la plus dynamique commence à la place Saint-Augustin et son imposante église, et se termine aux grands magasins Printemps et Galeries Lafayette, en passant par l'Opéra Garnier. L'activité y est intense, les banquiers, les chalands, les cinéphiles et les touristes s'y croisent sans cesse.
Dans la partie la plus calme du boulevard, au numéro 158, se trouve le musée Jacquemart-André, dédié aux beaux-arts et aux arts décoratifs, avec des expositions d'envergure programmées tout au long de l'année. Une promenade sur cette artère est aussi l'occasion d'admirer quelques-unes des plus belles façades haussmanniennes de Paris, ainsi que de nombreux immeubles remarquables.

Films tournés sur le boulevard Haussmann

Une grande partie du film Ascenseur pour l'échafaud (1958) de Louis Malle se déroule sur le boulevard Haussmann, près de la rue de Courcelles.
Une scène de voiture dans le film La Mémoire dans la peau (2002) de Doug Liman est également tournée sur le boulevard.

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