Location
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2 Place Du Louvre, 75001 Paris, France
Open hours
Église Saint-Germain l’Auxerrois – A côté du Musée Louvre
2, place du Louvre 75001 Paris
75001 PARIS
Tél : 33 (0)1 42 60 13 96
L’église Saint-Germain l’Auxerrois accueille pour quelques années les liturgies de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, avec de nouveaux horaires.
L’église est ouverte tous les jours de 9h00 à 19h00
Access
Église Saint-Germain l’Auxerrois – A côté du Musée Louvre
2, place du Louvre 75001 Paris
75001 PARIS
Tél : 33 (0)1 42 60 13 96
- Métro : Ligne 1 (Stations Louvre - Rivoli) - Ligne 7 (Station Pont-Neuf).
- RER : Ligne A (Station Chatelet - Les Halles) et C (Station Musée d'Orsay)
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Bus - 21, 27, 67, 69, 72, 74, 85
- Parking :
Address
Église Saint-Germain l’Auxerrois – A côté du Musée Louvre
2, place du Louvre 75001 Paris
75001 PARIS
Tél : 33 (0)1 42 60 13 96
Coordinates | Latitude | Longitude |
Sexagesimal (°, ', ") | 48° 51′ 34″ N | 2° 20′ 28″ E |
Degré décimal (GPS) | 48.85983 | 2.34089 |
Reservation
Église Saint-Germain l’Auxerrois – A côté du Musée Louvre
2, place du Louvre 75001 Paris
75001 PARIS
Tél : 33 (0)1 42 60 13 96
Full description
Sanctuaire mérovingien à l’origine, a première église Saint-Germain-l’Auxerrois est détruite en 885-886, puis rebâtie au XIe siècle. L’église a été agrandie ou reconstruite à de nombreuses reprises : du 12è siècle il reste la tour romane, du 13è siècle datent le portail et le chœur. Les agrandissements se poursuivent jusqu’au 16è siècle, lorsque les rois Valois s’installent au Louvre. L’église devient alors paroisse royale au 16 et 17ème siècle : les rois viennent y écouter la messe. Depuis l'Ancien Régime, elle est connue comme la "paroisse des artistes"., les artistes logeant au Louvre y sont inhumés : des peintres, orfèvre, graveur, poète, les architectes Le Vau, Gabriel, Soufflot.
Elle est une église située dans l'actuel 1er arrondissement de Paris. Elle fut également appelée église Saint-Germain-le-Rond.
Origine du nom de l'Église
Il faut attendre le XIᵉ siècle pour voir apparaître le vocable "Église Saint-Germain-l’Auxerrois". Il rappelle la rencontre qui aurait eu lieu à cet endroit même entre saint Germain, évêque d’Auxerre et la sainte patronne de Paris, Sainte Geneviève, au Vᵉ siècle.
Autre particularité de cette église. Elle était, dès le Moyen Âge, à la fois collégiale et paroissiale : c’est-à-dire qu’elle était en partie le siège d’un collège de chanoines. Elle était également le lieu de rassemblement de tous les habitants du quartier, sous la direction spirituelle d’un curé et l’administration temporelle des marguilliers. Cette situation institutionnelle complexe a parfois créé des tensions.
Le massacre de la Saint Barthelemy et l'implication de l'Église Saint-Germain-l’Auxerrois
Le massacre de la Saint-Barthélemy est celui des protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la saint Barthélemy.
Le massacre dure plusieurs jours dans la capitale, puis s'étend à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes et même les mois suivants. Les causes réelles ne sont toujours pas clairement explicitées. Il est la conséquence des déchirements de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment de la vendetta entre la maison de Guise et le clan des Châtillon-Montmorency. Mais s'ajoutent des raisons possibles internationales (libération des Pays Bas de la gouvernance espagnole) et royales (jalousie de Catherine de Médicis envers le Protestant Gaspard de Coligny revenue en grâce auprès des on fils Charles IX). Au final le rôle de la couronne, et la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, les principaux responsables du massacre. Sans aucune certitude d'ailleurs.
L'élément déclenchant du massacre a lieu le 22 août 1572. Un attentat à l'arquebuse est perpétré contre Gaspard de Coligny à sa sortie du Louvre, alors qu'il se dirige vers son hôtel, rue Béthizy. L'Amiral s’en tire avec l'index de la main droite arraché et le bras gauche labouré par une balle qui y reste fichée. Les soupçons s’orientent très vite vers des proches des Guise, princes de sang. La tentative d'assassinat de Coligny constitue l'événement qui va conduire en quelques heures à la crise qui va mener au massacre. Les protestants s'élèvent contre cet attentat visant leur chef le plus respecté, et réclament vengeance. La capitale se trouve au bord de la guerre civil.
Le soir même du 23 août 1572, le roi aurait tenu une réunion avec ses conseillers proches. Il y aurait été décidé de mettre hors d'état de nuire les capitaines de guerre protestants tout en décidant d'épargner les jeunes princes du sang protestants, à savoir le roi de Navarre (futur roi de France Henri IV) et le prince de Condé. Peu de temps après cette décision, les autorités municipales de Paris furent convoquées. Il leur fut ordonné de fermer les portes de la ville et d'armer les bourgeois afin de prévenir toute tentative de soulèvement.
En soirée, un "commando" du duc de Guise fut mené rue de Béthizy, au logis de l'amiral de Coligny, qui fut tiré de son lit, achevé et défenestré. Les nobles protestants logés au Louvre furent évacués du palais puis massacrés dans les rues avoisinantes. Les troupes de Guise s'attaquèrent ensuite aux chefs protestants logés dans le faubourg Saint-Germain
Le "troisième acte" débute au cours de la même nuit : les assassinats de chefs protestants se transforment en massacre généralisé de tous les protestants, sans considération d'âge, de sexe ou de rang social.
Alertés par le bruit et l'agitation de l'opération militaire, les Parisiens les plus exaltés - majoritairement anti-huguenots - se laissent emporter par la peur et la violence. Ils attribuent à tort le trouble nocturne aux protestants et se mettent à les poursuivre, pensant agir pour la défense de leur ville. Ce serait du fait de cette peur que le tocsin aurait sonné à la cloche de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, proche du Louvre, tocsin rapidement repris par d'autres clochers de la ville de Paris et des communes alentours pour finalement embraser le reste de l'agglomération.
L'effet papillon et le tocsin de l'Église Saint-Germain-l’Auxerrois
Et c'est pour cette raison que l'Église Saint-Germain-l’Auxerrois porte une lourde responsabilité dans la propagation de l'effet de ce massacre de la Sainte-Barthélemy à Paris, ensuite dans toute le France, et dans le temps, au cours des siècles suivants.
- La Saint Barthélemy a changé l'histoire en France et en Europe. Les conséquences sont énormes, économiques et historiques, dans les siècles suivants. Dans les mois qui suivirent le massacre, différentes mesures discriminatoires sont prises à l'encontre des protestants, interdits d'emplois publics. Par ailleurs, le roi encourage vivement les conversions. Le roi Henri III de Navarre (futur Henri IV de France), beau-frère du roi, doit abjurer le protestantisme le 26 septembre. Jusqu'à la fin de l'année 1572, les exactions entraînèrent une forte émigration d'huguenots vers la Suisse d'abord, les provinces allemandes et les Pays Bas. La plupart sont des artisans avec des connaissances des métiers qui draine l'économie française pour le bonheur des pays d'immigration. Beaucoup de réfugiés allèrent à Genève, qui prit le surnom de "cité du refuge".
- Le massacre de la Saint Barthélemy a participé à conduire la France aux guerres de Religion, huit guerres civiles d'origine religieuse qui se sont succédé dans le royaume de France de 1562 à 1598. Elles opposaient partisans du catholicisme et partisans du protestantisme (les « huguenots ») dans des opérations militaires pouvant aller jusqu'à la bataille rangée. En 1598, lorsque Henri III de Navarre devient Henri IV de France, il hérite d'un pays dévasté, ayant perdu la richesse qu'apportaient ses artisans.
- C'est aussi en 1610 l'assassinat d'un roi capable et estimé qu'était devenu Henri IV. Son assassin Ravaillac, catholique fanatique, l'assassine au 8-10 rue de la Ferronnerie (75001) à Paris (une plaque sur la chaussée y est scellée).
- C'est enfin la révocation de l'Edit de Nantes, qui permettaient aux Hugurnots restés en France d'exercer leurs métiers. A la révocation en octobre 1685 de cet Edit par Louis XIV (après diverses restrictions déjà opérée contre les Huguenots dans les années précédentes), au moins 200 000 protestants s'exilaient (sur les 800 000 que comptait le royaume à la fin du xviie siècle). La révocation de l’édit de Nantes peut être considérée comme une erreur commise par Louis XIV qui contribua à appauvrir et affaiblir encore plus le pays déjà ravagé à la fin de son règne par les calamités naturelles qui affectent les récoltes et par le coût des guerres engagée.
Les changements du 18e siècle de l'Église Saint-Germain-l’Auxerrois
En 1744, le chapitre des chanoines est intégré au chapitre de la Cathédrale du diocèse de Paris. Cela ne s’est pas fait sans protestation de la part des chanoines. Mais la paroisse obtint gain de cause et a pu ainsi récupérer l’espace du chœur pour y déployer à sa guise toute la liturgie de la communauté paroissiale. D'où l’église Saint-Germain a pu subir des transformations importantes au 18e siècle.
On avait supprimé les vitraux colorés, remplacés par des verres blancs au début du XVIIIᵉ siècle. Ceci afin de faire pénétrer la lumière dans l’église, les paroissiens ont voulu dès lors mettre le chœur "au goût du jour". Ils ont confié ces travaux à Louis-Claude Vassé et Claude Bacarit pour lui donner un aspect plus "à l’antique".
Les paroissiens supprimèrent également le jubé jugé trop gothique. On installa, pour le remplacer, la grille en fer forgé décorée de motifs de fleurs de lys et portant les initiales de saint Germain et saint Vincent. Cette œuvre de Pierre Dumiez, serrurier du Roi, subsiste aujourd’hui en place, car bien que démontée à la Révolution, elle a été réinstallée au XIXᵉ siècle.
Les tourmentes du XIXᵉ siècle et la restauration de l'Église Saint-Germain-l’Auxerrois
Bien sûr, la Révolution de 1789 est passée par là. Elle ferme l’église au culte en 1793, qui devient une fabrique de salpêtre, un magasin à fourrage et une imprimerie. Elle fut rendue au culte catholique avec le Concordat de 1802.
Mais les événements historiques devaient une fois de plus rattraper l'église. Elle fut saccagée en 1831 par des partisans anti-légitimistes (favorables au roi Louis-Philippe, en place depuis quelques mois) à la suite d’un service funèbre donné pour le repos de l’âme du duc de Berry, assassiné le 13 février 1820. Il était le fils du roi Charles X (légitimiste, frère du roi Louis XVI), chassé du pouvoir en 1830. Au cours de cet événement, l’évêché fut pillé. L’église dû être entièrement fermée jusqu’en 1845.
Elle est restaurée dans les années 1840 et 1850 sous la direction de Lassus et de Baltard.
Au cours de l'histoire, l’église risqua plus d’une fois d’être entièrement rasée. Déjà sous Louis XIV, de grands projets prévoyaient de la rebâtir dans l’axe de la nouvelle façade orientale du palais du Louvre (dite aussi colonnade de Claude Perrault). La dernière tentative, celle du baron Hausmann, préfet de la Seine e fin des années 1800. Il envisagea de la démolir pour y faire passer une grande rue dont l’avenue Victoria (proche du Châtelet) en est l’embryon avorté. C’est notamment l’ancienneté de l’église et sa qualité artistique qui l’ont sauvée de la destruction spéculative.
Comment visiter l'Église Saint-Germain-l’Auxerrois
L'église est ouverte tous les jours de 9h00 à 19h00. Mais avant cette visite - ou en remplacement de cette visite - il est possible d'avoir une vue quasi-exhaustive de l'intérieur en cliquant sur "Visiter l'Eglise Saint-Germain-l'Auxerrois". Il s'agit d'un vue interactive particulièrement réussie qui décrit le porche et le portail, le grand orgue, la nef, l’autel, le transept, le choeur, es fonts baptismaux et les 1ères chapelles nord, les chapelles du déambulatoire nord, les chapelles rayonnantes, les chapelles du déambulatoire sud et la chapelle de la Sainte Vierge.
L'Eglise de remplacement de la Cathédrale Notre Dame de Paris
Depuis le 1er septembre 2019, l'église accueille les offices canoniaux du chapitre de la cathédrale Notre-Dame en raison de l'incendie du 15 avril 2019.
Continuez jusqu’à la rue du Louvre et allez en direction de la Seine jusqu’au quai des Tuileries. Allez ensuite en direction de la Cour Carrée du Louvre.
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