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Les spectacles commencent généralement à 20 heures. Voir "Agenda"

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Stations de métro et de RER :

  • Opéra (lignes 3, 7 et 8)
  • Madeleine (lignes 8, 12 et 14)
  • Havre-Caumartin (lignes 3 et 9)
  • Auber (RER A)

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  • Madeleine (bus n°42-52-84-94)
  • Capucines-Caumartin (bus n°42-52)
  • Opéra (bus n°20-21-27-29-32-52-66-95)
  • Auber (bus n°20-21-27-29-33-66-95)

En voiture

Le parking le plus proche est le parking QPark au 23 rue Bruno Coquatrix, 75009. Réservez une place en ligne à un tarif plus avantageux ici : : https://www.q-park.fr/bonplanolympia

Venir en Vélib'

Vous trouverez les stations Vélib' les plus proches ici : https://www.velib-metropole.fr/map#/

Address

Théâtre de l’Olympia
28 Boulevard des Capucines
75009 Paris

Coordinates Latitude Longitude
Sexagesimal (°, ', ") 48° 52′ 13″ N 2° 19′ 43″ E
Degré décimal (GPS) 48.87019 2.32836
Reservation

Spectacles changeant régulièrement - Voir "Agenda"

Full description

Olympia, salle mythique, a été inventée en 1888 par Joseph Oller, fondateur du Pari Mutuel et du Moulin Rouge. Il installe ses montagnes russes en bois dans la cour d'un immeuble donnant sur le 28, boulevard des Capucines, près de lOpéra Garnier. Quelques années plus tard, le préfet de police, craignant que les montagnes russes en bois ne prennent feu, ferme l'attraction. Le propriétaire fait alors construire une salle de spectacle de 2 000 places : l'Olympia.

Le premier Olympia, à la fin du 19e siècle

Inauguré le 12 avril 1893, avec pour premières vedettes La Goulue (danseuse de cancan), Loïe Fuller (danseuse américaine) et Fregoli (transformiste). Les attractions foraines (acrobates, contorsionnistes, etc.) occupent le devant de la scène.
De 1911 à 1914, Jacques Charles monte des revues de music-hall, Mistinguett et Yvonne Printemps s'y produisent. En 1916, Raphaël Beretta et Léon Volterra en prennent la direction.

La 1ère guerre mondiale : l'Olympia en sourdine

Pendant la Première Guerre mondiale, l'Olympia originel ferme ses portes jusqu'en 1928. Paul Franck leur succède et rempli la salle de 1918 à 1928, avec des attractions et de plus en plus de chansons.
Mais en 1929, avec la crise économique, il devient un cinéma sous le nom de Théâtre Jacques-Haïck. En 1954, il est reconstruit en musi-hall avec une sonorisation moderne, et Bruno Coquatrix est engagé comme directeur.

Le deuxième Olympia de 1954 avec Bruno Coquatrix

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande, puis l'armée américaine, investissent les lieux. Le cinéma y règne jusqu'en 1954.
Jacques Haïk (créateur du cinéma Le Grand Rex) reconstruit entièrement l'ancien music-hall de Joseph Oller pour en faire une magnifique salle de spectacle. En 1954, Sato (membre du Groupe Jacques Haïk, propriétaire de l'Olympia) finance entièrement une sonorisation moderne et engage Bruno Coquatrix comme directeur.
Le nouvel Olympia ouvre ses portes le 5 février 1954. Le succès est au rendez-vous. Lucienne Delyle monte sur scène, accompagnée par l'orchestre d'Aimé Barelli. Gilbert Bécaud fait ses débuts, suivi de Barbara, Georges Brassens, Brel, Ferré, Piaf... et d'artistes étrangers comme les Beatles et les Rolling Stones. Dalida y fait ses débuts en 1956.
Gilbert Bécaud crée Et Maintenant en 1961.

Mais cette même année, l'Olympia est au bord de la faillite, sauvé par la prestation d'Édith Piaf, encore très malade (Non, je ne regrette rien, Mon Dieu, les Flonflons du bal) et qui reste 3 mois.

Après Jour de fête de Jacques Tati (reprise de scènes de son premier film, avec de vraies acrobaties et des sketches), Johnny Holiday prend la relève.

La nouvelle vague

L'engouement pour Johnny Holiday est tel qu'il faut commander de nouveaux sièges, cassés par les spectateurs pendant le spectacle.
Puis Jacques Brel chante Les Bourgeois, Madeleine, Les Paumés du petit matin et Ne me quitte pas.
Fin 1961, la salle accueille les premiers spectacles de Sylvie Vartan, qui se produira ensuite dans de plus grandes salles, revenant à l'Olympia en 1996, 1999, 2009 et 2010.....

Spectacles de rock et de twist entre 1961 et 1963

En 1979, à la mort de Bruno Coquatrix, la gestion est confiée à son neveu Jean-Michel Boris (jusqu'en 2001).

La fin de l'ère Coquatrix et le début de Jean-Michel Boris

En 1989, Sheila fait ses adieux à la chanson. Neuf ans plus tard, en 1998, elle revient sur scène. En 1998, Annie Cordy fête ses 50 ans de carrière et ses 70 ans de scène.
Le record de longévité a été établi par Michel Sardou en 1995, qui est resté à l'affiche pendant six mois, donnant 113 représentations du 10 janvier au 26 mars et, après une prolongation du 11 au 30 avril, a finalement achevé sa tournée le 10 juin.
Outre la musique et la chanson, l'Olympia accueille une grande variété de spectacles : cirques, ballets, films et opérettes. Une école de danse et de spectacle est installée dans les combles du bâtiment.

Par la suite, Béatrix Hoang (danseuse et chorégraphe) assure les cours de jazz et Patrick Ehrhard (chorégraphe, pédagogue et danseur) les cours de danse contemporaine. Alice Dona et Bernard Lavilliers y ont également leur école de danse. De nombreux danseurs y sont formés.

La lutte pour le maintien de l'Olympia

En 1992, la banque Société Générale, propriétaire de l'îlot, annonce un vaste projet immobilier, avec une restructuration prévue à l'arrière du bâtiment pour créer une place.
La mobilisation du public et des professionnels aboutit à l'inscription de l'ancienne salle de billard au titre des monuments historiques, par arrêté du 23 mai 1991. En conséquence, la banque a opté pour un projet plus modéré : la salle a été reconstruite à l'identique (décalée de quelques mètres), et dotée de caractéristiques techniques améliorées.

Le troisième Olympia, l'Olympia d'aujourd'hui

Le 14 avril 1997 a eu lieu la dernière représentation de l'ancien Olympia de 1954. La nouvelle salle a été inaugurée en novembre 1997 avec Gilbert Bécaud.

En août 2001Vivendi Universal, devenu Vivendi en 2006, rachète le fonds de commerce. Les murs de L'Olympia appartiennent depuis 1999 à la SFL (Société foncière lyonnaise).

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