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Cimetière de Montmartre
Tombe de Dalida (18e division)
20 Avenue Rachel
75018 Paris
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Cimetière de Montmartre
Tombe de Dalida (18e division)
20 Avenue Rachel
75018 Paris
- Metro: Stations Abbesses ou Lamarck Caulaincourt (Ligne 12)
- Bus: n°40, n° 80
Address
Cimetière de Montmartre
Tombe de Dalida (18e division)
20 Avenue Rachel
75018 Paris
Coordinates | Latitude | Longitude |
Sexagesimal (°, ', ") | 48° 53′ 10″ N | 2° 19′ 57″ E |
Degré décimal (GPS) | 48.88623 | 2.33245 |
Full description
La tombe de Dalida est l'une des plus visitée du cimetière de Montmartre, 35 ans après sa mort. C'est en effet le 3 mai 1987 qu'elle se donna la mort dans sa maison de la Bute Montmartre, 11 bis rue d'Orchampt, situé à 250 m en direction de la Place du Tertre. Son nom de chanteuse est Dalida et celle de son état civil Iolanda Christina Gigliotti
Les circonstances de sa mort
Le 2 mai 1987, elle est supposée aller passer la soirée voir la comédie Cabaret de Jérôme Savary, jouée au théâtre Mogador, et dîner en ville avec François Naudy. Mais, en réalité, François Naudy ne confirme pas le rendez-vous. Dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, restée seule dans sa maison de la rue d'Orchampt, elle se suicide par surdose de barbituriques, qu’elle avale avec de l'alcool. Son habilleuse découvre son corps inerte le 3 mai en fin d'après-midi.
La dépression de Dalida qui la conduit à la mort
Dans les dernières années de sa vie, Dalida est atteinte d'une dépression chronique. Sa dernière apparition en gala a lieu en concert en Turquie à Antalya, au théâtre antique d'Aspendos, les 28 et 29 avril 1987 soit quelques jours seulement avant sa mort. De retour de ces derniers concerts, elle semble éteinte, ne sort plus, fume de façon compulsive.
Elle laisse deux lettres, l'une à son producteur et frère Orlando, l'autre à son compagnon François Naudy, ainsi qu'un mot sans doute à l'attention de son public : "La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi."
Funérailles et inhumation
Le 4 mai 1987, pour annoncer la mort de la chanteuse, Le Républicain lorrain titre en Une de son journal "Ciao ciao Dalida", en référence à sa chanson Ciao, ciao bambina.
Plusieurs personnalités françaises, du monde de la chanson et autres font part publiquement de leur tristesse: Sheila, Charles Aznavour, Brigitte Bardot, François Mitterrand, Jacques Chirac et Alain Delon, etc.
L’église Saint-Jean de Montmartre du bas de la Butte étant trop petite pour la cérémonie, les funérailles se tiennent, par dérogation, en l'église de la Madeleine. Quelque 40 000 personnes y assistent, le 7 mai 1987 Elle est ensuite inhumée au cimetière de Montmartre (division 18).
Drames et déceptions ont jalonnés la vie de Dalida
La vie privée de la chanteuse a été une série de drames et déceptions sentimentales. Plusieurs de ses partenaires ou amis se sont suicidés.
Tout a commencé dans sa jeunesse. Son père a été interné en Egypte par les Britanniques, dans un camp de prisonniers. Il était de nationalité italienne. Marqué par cet épisode, son père devient violent, et ses relations avec Iolanda et le reste de sa famille se révèlent difficiles.
Des mariages et vies en couple sans lendemain
Dalida épouse le 8 avril 1961, Lucien Morisse, Directeur de Europe 1, qui a divorcé de sa première femme, et avec qui elle est en couple depuis cinq ans. Mais Dalida, qui l'a plus épousé par reconnaissance professionnelle que par amour, le quitte rapidement pour Jean Sobieski. Le 11 septembre 1970, Lucien Morisse, avec lequel elle a gardé de bons rapports, se suicide d'une balle dans la tempe dans leur ancien appartement du 7 rue d'Ankara, à Paris.
Dalida entretiendra une liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski de 1961 à 1963. Il est un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques.
À la suite de sa séparation avec Sobieski, Dalida connaît une histoire d'amour avec le journaliste Christian de La Mazière dont elle se sépare en 1966. À Rome, elle vit une courte idylle avec Alain Delon
Un espoir éphémère dans sa vie sentimentale
Le 26 janvier 1967, Dalida participe au festival de chanson de Sanremo avec Luigi Tenco, qui est le nouvel homme de sa vie. Elle l'a convaincu de prendre part à la compétition. Ce soir-là, les amants ont l'intention d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches. Angoissé par l'idée d'un échec au festival, Tenco consomme de l'alcool et prend des calmants. Dalida et Luigi Tenco interprètent la chanson chacun leur tour. À la suite de la prestation de Luigi Tenco jugée médiocre, et malgré la prestation de Dalida, leur titre Ciao amore, ciao n'est pas retenu par le jury. Terriblement déçu, le chanteur regagne sa chambre d'hôtel, où il se suicide en se tirant une balle dans la tête. Inquiète pour Tenco, Dalida quitte le festival pour se rendre à son hôtel où elle le découvre sans vie. Sous le choc, elle caresse le visage de Tenco et se couvre de son sang. Dans les semaines qui suivent, elle enchaîne émissions de télévision et enregistrements.
Le 26 février, elle fait croire à son entourage qu’elle embarque à l’aéroport de Paris-Orly pour rejoindre sa famille. En ralité elle regagne ensuite l'hôtel Prince de Galles et tente de se suicider en absorbant une importante dose de barbituriques
L'aventure avec Lucio, avortement et stérilité
Un autre drame marque la chanteuse cette même année 1967. Non encore remise de sa tentative de suicide, elle rencontre Lucio, un étudiant de 22 ans originaire de Rome. Bien que leur histoire ne dure pas, Dalida se retrouve enceinte et décide d'avorter. L'opération, réalisée en Italie (l'avortement n'étant alors pas autorisé en France), la rend stérile. Cette relation avec Lucio rappel la chanson Il venait d'avoir 18 ans, un texte proposé à Dalida par Pascal Sevran.
La vie continue pour mieux la blessée
Entre 1969 et 1971, elle se lie au philosophe et écrivain Arnaud Desjardins. Mais celui-ci étant marié, ils préfèrent mettre fin à cette liaison. Vers 1972, elle a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell, qui lui avoue être lui aussi déjà marié
Un de ses meilleurs amis, le chanteur Mike Brant, se donne la mort le 25 avril 1975. Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son passage à l' Olympia à l'automne 1971. Cette prestation avait contribué à son succès en France. Elle avait aussi été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le 22 novembre 1974.
Un compagnon finalement encombrant
Sa liaison avec Richard Chanfray se fait en 1972, par l'entremise de Pascal Sevran. Richard Chanfray se dit "comte de Saint-Germain", aventurier alchimiste et immortel qui fréquentant la cour de Louis XV - rien que ça ! Elle vit avec lui une idylle tumultueuse de neuf années. Lassée par ses frasques, elle met un terme à leur aventure en 1981. Deux ans plus tard, en 1983, Richard Chanfray se suicide par asphyxie, avec sa nouvelle compagne.
Constatant que ses trois principaux compagnons (Luigi Tenco, Lucien Morisse et Richard Chanfray) se sont suicidés, Dalida déclare "porter malheur aux hommes qu’[elle] aime".
Dalida a encore quelques compagnons et à partir de 1985, elle est en couple avec le médecin François Naudy. Sa déception est grande lorsque ce dernier ne souhaitant pas quitter son épouse se montre de plus en plus fuyant.
Dalida et l'engagement politique
Son engagement politique auprès de François Mitterand divise son public. Mais son amitié avec le président Mitterrand — qui ne s'enquiert plus d'elle après son élection - semble se terminer en 1983. En avril de cette année, lors d'un événement organisé par Line Renaud, elle fait une bise chaleureuse au principal dirigeant de l'opposition d'alors, Jacques Chirac. Les médias s'interrogent sur la possible signification politique de ce geste et y voient au moins la fin de l'engagement de Dalida auprès de Mitterrand.
Places et monuments au nom de Dalida
Une place de Montmartre à Paris, — qui comporte un buste la représentant — porte son nom. Elle est à proximité de la rue d'Orchampt, où elle résidait.
Sa tombe, sur laquelle est érigée une statue à son effigie, est présentée comme la plus fleurie du cimetière de Montmartre. Des visiteurs anonymes viennent lui rendre hommage.
La tombe de Dalida ne peut être ratée. Elle est située sur les hauteurs du cimetière de Montmartre, dans la 18ème division, près de l’entrée à l’angle de la rue Caulaincourt et de la rue Joseph de Maistre. .
La statue grandeur nature est en pierre, sculptée par Aslan. Le nom de Dalida est écrit en lettre dorées. L'inscription sur la stèle : “Yolande Gigliotti dite Dadida nous a quittés le 3 mai 1987”.
Durant la dernière année de sa vie, Dalida préparait une comédie musicale dans laquelle elle devait jouer Cléopâtre, et d’une pièce de théâtre. Elle revenait du tournage du "Sixième Jour" dans lequel elle avait interprété la lavandière Saddika à qui elle s’identifiait. Dalida tomba cependant dans une profonde dépression.
Elle avait de plus en plus de difficultés à cacher son désespoir. Elle finit par se suicider dans sa maison de la rue d’Orchampt au cours de la nuit du 2 au 3 mai 1987.
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