Location
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Rue Des Francs Bourgeois, 75003 Paris, France
Access
Rue Des Francs Bourgeois
75003 et 75004 Paris
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Métro - Ligne 1 (Stations Saint-Paul , Bastille ou Hôtel de Ville) - Ligne 7 (Pont Marie et Sully-Morland) - Ligne 8 (Chemin Vert et Bastille) - Ligne 5 (Bastille) - Ligne 11 (Station Hôtel de Ville)
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Bus : Lignes 29-72-76-86-87-91
Address
Rue Des Francs Bourgeois
75003 et 75004 Paris
Coordinates | Latitude | Longitude |
Sexagesimal (°, ', ") | 48° 51′ 29″ N | 2° 21′ 36″ E |
Degré décimal (GPS) | 48.85793 | 2.36025 |
Full description
La Rue des Francs-Bourgeois va de la place des Vosges au carrefour de la rue Rambuteau et de la rue des Archives. Cette rue sépare en partie les 3e et 4e arrondissements de Paris, les numéros impairs appartenant au 4e et les pairs au 3e.
La Rue des Francs-Bourgeois au cœur du Quartier du Marais.
La Rue des Francs-Bourgeois traverse le quartier historique du Marais, sur le tracé de l'ancienne enceinte de Philippe Auguste. S'y promener est l'occasion d'une belle balade. Le promeneur admire les façades des somptueux hôtels particuliers (Soubise, Rohan-Strasbourg..- voir ci-dessous), visite les Archives Nationales et leurs jardins, le musée Carnavalet (ou encore le musée Picasso, inscrit aussi dans la balade ....). Ponctuée de boutiques, de bars et de restaurants, c'est une rue animée où l'on découvre également de nombreuses enseignes dédiées au parfum.
D'où vient ce nom original de la rue
Cette rue existait déjà au 14è siècle sous le nom "rue des poulies" à cause des tisserands installés et surtout de leur métiers à tisser. Elle a pris son nom actuel après que furent fondées, en 1334, des « maisons d'aumônes » dont les occupants, affranchis de taxes en raison de leurs faibles ressources, étaient appelés "francs-bourgeois". L'une d'elle se nommait "maison des Francs-Bourgeois". C'était un hôpital pour bourgeois miséreux. Elle fut prolongée en 1545, et plusieurs sections portaient alors différents noms. Bien sûr, pendant le Révolution, elle fut baptisée (temporairement) "rue des Francs Citoyens".
Enfin, si à l'origine, la rue des Francs-Bourgeois allait de la rue Vieille-du-Temple à la rue Payenne, sous le Second Empire, son nom est définitivement donné aux rues qui la prolongeaient et dont les noms disparurent de ce fait entre la rue des Archives et la rue de Turenne et place des Vosges.
Longtemps les hôtels et bâtiments qui la bordent ont été occupés par des ateliers et des industries qui en rendaient la fréquentation peu agréable. Cette rue est désormais une voie très commerçante avec de nombreux magasins de mode haut de gamme.
Les bâtiments remarquables de cette rue
Note : la numérotation de cette rue commence au n° 1 côté Place des Vosges pour se terminer au n° 60 à l'angle de la rue des Archives (et où se trouve le Musée des Archives Nationales - Hôtel de Soubise).
- No 1 : l'immeuble actuel est récent (1929) mais se trouve à l'emplacement d'un pavillon construit en 1607 à l'arrière de la place des Vosges qui avait été classé monument historique le 22 septembre 1922 avec l'ensemble de la place des Vosges.
- Nos 2 : immeuble de la fin du 17e siècle refaçadé vers 1800
- Nos 3 à 19 (côté impair) : maisons du 17e siècle.
- No 8 : hôtel d'Argouges de la première moitié du 17e siècle. Plaque commémorative indiquant le lieu comme logement de Louis Daniel Beauperthuy durant ses études.
- No 12 : emplacement de la caserne des Francs-Bourgeois qui fut occupée par la gendarmerie.
- No 14 : à partir de février 1794, de retour de Bordeaux, que le révolutionnaire Jean-Lambert Tallien y habite.
- No 24: Isidore Kargeman, un des Enfants d'Izieu, y habite avec son père, Szlama Krgeman, et sa mère, Sonia Kargeman. Ils sont tous les trois déportés à Auschwitz, où ils sont assassinés.
- No 26 : hôtel Mortier de Sandreville, appelé également « hôtel Mortier », « hôtel de Sandreville » ou « hôtel Le Meyrat » : construit en 1585, puis remanié en 1767, il est classé depuis 1981 comme monument historique.
- Nos 29 bis et 31 : hôtel d'Albret. La première pierre de cet édifice est posée par le connétable Anne de Montmorency vers 1550. Devenu la propriété d'Henri du Plessis-Guénégaud, il subit des transformations sous la direction de François Mansart. Guénégaud le cède à son beau-frère, César Phœbus d'Albret. En 1700, la façade est refaite en l'état actuel par Vautrain. À la fin du 18e siècle, l'hôtel est transformé en atelier de fabrique de luminaires. Il est racheté par la ville de Paris en 1989. Après restauration, il devient le siège de la direction des affaires culturelles de la ville de Paris.
- No 30 : hôtel d'Alméras.
- No 33 : hôtel Barbes, ancien hôtel de Seré, datant du 17e siècle. Le bâtiment sur rue est détruit en 1868 et remplacé par un immeuble en retrait correspondant à l'alignement de la rue décidé à cette époque. Le bâtiment arrière qui jouxte l'actuel jardin des Rosiers menacé de démolition en 1961 fut sauvé grâce à une pétition des Amis du Marais.
- Nos 34 et 36 : hôtel de Poussepin, Centre culturel suisse,
- Nos 35 et 37 : hôtel de Coulanges et Maison de l'Europe de Paris. Le jardin des Rosiers - Joseph-Migneret est accessible par le hall de la Maison de l'Europe à ces numéros.
- No 38 : entrée de l'impasse des Arbalétriers avec une borne historique rappelant le meurtre de Louis d'Orléans en 1407.
- No 39 : la Société des Cendres (1866), usine de fonderie où l'on récupérait les métaux précieux se trouvant parmi les déchets des bijoutiers et orfèvres. Réhabilité en 2014 en magasin de vente de vêtements. Au sous-sol, un petit musée expose quelques éléments de l'ancienne installation (outils, meules et machines). Une cheminée de 35 mètres de hauteur dressée au cœur du magasin mais invisible depuis la rue a aussi été conservée. Le livre La société des cendres (éd. Studyrama, 2014) raconte l'histoire du site.
- No 44 : hôtel Hérouet (au coin de la rue Vieille-du-Temple), ayant appartenu à Jean Hérouet.
- No 47 : emplacement des anciens hôtels Le Noirat et de Ligny, démolis en 1939 et remplacés par l'immeuble actuel en briques rouges, œuvre de l'architecte Henri Bans.
- No 51 : pour accéder aux entrées A, B, C et D de leur immeuble, les résidents doivent emprunter une allée en équerre allant de la rue de l’Abbé-Migne à la rue des Blancs-Manteaux.
- No 53 : entrée nord de l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux.
- No 54 : hôtel de Jaucourt, aujourd'hui occupé par le service interministériel des Archives de France.
- Nos 55 et 57 : mont-de-piété (Crédit municipal de Paris), installé sur une partie du couvent des Blancs-Manteaux, à l'emplacement d'une partie de l'ancienne enceinte de Philippe Auguste. Une tour, la tour dite « de Pierre-Alvart », est visible de la porte du no 57 bis.
- No 56 : maison Claustrier, bâtie sur les plans de Mansart de Sagonne, et hôtel de Fontenay, occupé par le Service interministériel des archives de France.
- No 58 : hôtel Le Tonnelier de Breteuil, datant de 1626, annexé à l'hôtel de Soubise en 1862.
- No 58 bis : hôtel d'Assy, ancien hôtel Marin de la Châtaigneraie, de 1701, également annexé à l'hôtel de Soubise.
- No 60 : hôtel de Soubise (Archives nationales).
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