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Location
  • Place de la Concorde, Place de la Concorde, Paris, 75008, France

Open hours

Pas de fermeture sauf travaux

Access
  • Métro - Lignes 1, 8, 12 (Station Concorde)
  • RER - Ligne (Station Charles de Gaulle - Étoile)
  • Bus - Lignes 42, 45, 52, 72, 73, 84, 94 + Open Tour + Service de nuit : le Noctilien Bus n° 11 et 24

Parking :

  • Jardin des Tuileries et Carrousel (accès par le quai des Tuileries ou la rue de Rivoli)
  • Rue du Mont-Thabor, rue des Pyramides

Stations Vélib' :

  • 119, rue de Lille
  • 2, rue Cambon

 

Address

Place de la Concorde
Quartier des Champs Elysées
75008 PARIS

Coordinates Latitude Longitude
Sexagesimal (°, ', ") 48° 51′ 56″ N 2° 19′ 16″ E
Degré décimal (GPS) 48.86569 2.32129
Full description

La Place-de-la-Concorde se situe à quelques centaines de mètres du Louvre, au bas de l’avenue des Champs-Élysées et jouxte le Jardin de Tuilerie, . Elle se distingue aujourd’hui par l’Obélisque de Louxor en son centre, âgé de 3 300 ans (13è siècle avec J-C) et érigé en 1836 Place de la Concorde - Voir notre article "Luxor Obelisk, Place de la Concorde, a present from Egypt". Les prestigieux hôtels qui la bordent ainsi que les deux fontaines monumentales (Fontaine des Mers et Fontaine des Fleuves) ajoutent à sa splendeur. Créée en 1772, la place de la Concorde a d’abord été connue pour avoir été l’un des lieux d’exécution pendant la Révolution Française. Louis XVI et Marie-Antoinette (entre autres) y furent guillotinés.

Architectes : Ange-Jacques Gabriel et Edme Bouchardon (Sculpteur d'origine de la statue équestre de Louis XV)

Place-de-la-Concorde : une position exceptionnelle dans Paris

La Place-de-la-Concorde, avec 8,64 hectares, est la plus grande place de Paris. Le nom de la Place-de-la-Concorde aurait été choisi par le Directoire en place durant la Première République, du 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV) au 9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII). Ce choix était pour marquer la réconciliation des Français après les excès de la Terreur. C’est entre 1836 et 1846 que l’architecte Jacques-Ignace Hittorf a façonné la place pour devenir celle que l’on connaît aujourd’hui.

Proche du centre de Paris, la Place-de-la-Concorde occupe une position privilégiée, car elle ponctue deux grands axes :

  • axe nord-sud constitué par Montmartre, les grands magasins du boulevard Haussmann, l'église de la Madeleine, le pont de la Concorde, l'Assemblée nationale.
  • axe ouest-est constitué par l'Arche de la Défense, l'Arc de triomphe, l'avenue des Champs-Élysées, le jardin des Tuileries et le Musée du Louvre.

Au début, une histoire douloureuse, en lien avec le futur Louis XVI

 

Au XVIIIème siècle, ce n'était qu'une esplanade entourée, à moitié d'un fossé et deux grands égouts découverts. Gabriel, directeur de l'Académie en sa qualité de Premier architecte du Roi, est chargé d'établir un projet empruntant les meilleures idées émises par les concurrents. Ce projet est accepté en 1755 et la statue de Louis XV est inaugurée le 20 juin 1763.

Le 30 mai 1770, la place est le théâtre d'un événement dramatique : alors qu'un feu d'artifice est tiré en l'honneur du mariage du dauphin (futur Louis XVI) et de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, 133 personnes périssent piétinées et étouffées lors d'une panique provoquée par un incendie déclenché par la chute d'une fusée.

Ce n'est qu'en 1772 que la place Louis XV (future place de la Concorde) est achevée. Une enceinte octogonale, pourvue d'une balustrade, bordée de fossés de 20 mètres de large et cantonnée de guérites, est créée pour ceindre ce vaste espace. Seul le côté nord de la place est bâti, ce qui dégage la vue sur la Seine.

La Révolution de sinistre mémoire

Le 11 juillet 1789, la foule pille les armes du Garde-meuble (situé dans le bâtiment nord-est) pour "aller à la Bastille". Le 6 octobre, Louis XVI, Marie-Antoinette, et le dauphin (futur Louis XVII qui ne règnera jamais), ramenés de Versailles à Paris par le peuple, font leur entrée au palais des Tuileries (Détruit le 23 mai 1871 par d'autres révolutionnaires: les Communards ! ) en traversant la place Louis-XV.

La place est rebaptisé "de la Révolution". La guillotine est provisoirement installée sur la place en octobre 1792. Le 21 janvier Louis XVI y est exécuté. Après avoir été démontée, la guillotine est à nouveau installée place de la Concorde à demeure à partir du 11 mai 1793 et jusqu'au 9 juin 1794. Sur les 2 498 personnes guillotinées à Paris pendant la Révolution, 1 119 le seront place de la Révolution. Outre Louis XVI, on retiendra les noms de Marie-Antoinette (16 octobre 1793), Charlotte Corday, madame Roland, les Girondins, Philippe d'Orléans, Madame Du Barry, Danton, Malesherbes et le chimiste Lavoisier....

La guillotine transférée place du Trône-renversé (actuelle place de la Nation) revient place de la Révolution pour l'exécution de Maximilien de Robespierre et ses amis (10 thermidor an II - 28 juillet 1794).

Le 19ème siècle et la Place-de-la-Concorde

Louis XVIII (mort en 1824) envisage de bâtir au centre de la place un monument à la mémoire de son frère Louis XVI guillotiné. La révolution de 1830 fait disparaître ce projet.

En 1831, le vice-roi d'Égypte, Méhémet Ali, offre à la France les deux obélisques qui marquent alors l'entrée du Temple de Louxor à Thèbes. Seul le premier d'entre eux sera transporté vers la France, arrivera à Paris le 21 décembre 1833 et sera érigé le 25 octobre 1836 Place de la Concorde.

Entre 1836 et 1846, la place est transformée par l'architecte Jacques-Ignace Hittorff qui conserve le principe imaginé par Gabriel. Il ajoute deux fontaines (qui ont l'audace d'être en fonte de fer) monumentales — la Fontaine des Mers et la Fontaine des Fleuves — de part et d'autre de l'obélisque de Louxor et ceinture la place de lampadaires et de colonnes rostrales. Les colonnes rostrales portent des proues de navire, qui évoquent également l'emblème de la Ville de Paris. Les statues allégoriques de huit villes françaises dessinent le contour de l'octogone imaginé par Gabriel.

En 1854, les fossés, qu'Hittorff avait conservés, sont comblés pour mieux adapter la place à la circulation.

Architecture qui entoure la Place-de-la-Concorde

À l'extrémité nord (Côté rue Royale), deux larges bâtiments identiques en pierre ferment la perspective. Divisées par la rue Royale, ces structures sont parmi les meilleurs exemples de l'architecture du XVIIIème siècle. Les façades ont été dessinées par Gabriel et érigées entre 1766 et 1775.

Le bâtiment, situé à l'est de la rue Royale communément appelé hôtel de la Marine, a été bâti sur des plans de Gabriel sous la direction de Jacques-Germain Soufflot. L'Hôtel de la Marine, situé sur la place de la Concorde, est en cours de restauration depuis 4 ans par le Centre des Monuments Nationaux. Il est ouvert à la visite en juin 2021.

Le bâtiment situé à l'ouest de la rue Royale devait originellement abriter le nouvel hôtel des Monnaies dont la construction était projetée depuis 1768. Mais cet emplacement fut en définitive jugé trop éloigné du quartier des affaires. Le terrain situé derrière la colonnade occidentale fut alors divisé en quatre lots qui furent cédés à des particuliers. L'un de ces hôtels, à l'angle de la rue Boissy-d'Anglas, a été racheté en 1907 par la Société des Grands Magasins du Louvre et transformé en luxueux Hôtel de Crillon.

À l'angle nord-est, du côté de la rue Saint-Florentin, l'hôtel de Talleyrand ou hôtel de Saint-Florentin est actuellement siège de services de l'ambassade des États-Unis.

Au nord-ouest de la place, du côté de la rue Boissy-d'Anglas, s'élevait jusqu'en 1775 le Dépôt des marbres de la Couronne, puis l'hôtel Grimod de La Reynière analogue à l'hôtel de Saint-Florentin, défiguré par des additions successifs. Il fut détruit et remplacé par un pastiche de style néo-classique édifié entre 1931 et 1933 pour abriter l'ambassade des États-Unis. Cet hôtel, qui répond bien à l'Hôtel de Talleyrand, rétablit la symétrie du côté nord de la place telle que Gabriel l'avait initialement envisagée.

Il est à noter que les hôtels de la place de la Concorde conservent les plus anciennes numérotations de Paris. Elles ont été mises en place en 1805, à la suite du décret du 4 février 1805 par lequel le préfet Frochot met en place des numéros de rue dans Paris intramuros.

Les statues de la Place de la Concorde

Les chevaux de Marly de Guillaume Coustou qui décoraient l'abreuvoir du château de Marly (à une trentaine de km de Paris) furent placés à l'entrée de l'avenue des Champs-Élysées en 1795.

À chacun des coins de la place octogonale se trouve une statue représentant une ville française: Brest, Rouen, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Lille et Strasbourg. Il est dit que le modèle de Strasbourg était Juliette Drouet qui avait été la maîtresse du sculpteur James Pradier avant de devenir celle de Victor Hugo. La statue de Strasbourg fut longtemps voilée d'un crêpe noir et fleurie en rappel du deuil de l'Alsace-Lorraine, annexée par l'Empire allemand en 1871.

Les fontaines monumentales de la Concorde

Entre 1836 et 1846, la place de la Concorde vit ses dernières transformations majeures grâce à l’architecte Jacques-Ignace Hittorff. Les deux fontaines de la Place-de-la-Concorde sont situées de part et d'autre de l'obélisque sont en effet l’œuvre de l'architecte Jacques Ignace Hittorff - la Fontaine des Mers placée au sud (côté Seine) et la Fontaine des Fleuves au nord (côté rue Royale).

Pour aller au pied de l'Obélisque au centre de la Place de la Concorde, il est impératif d'emprenter les passages cloutés !

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