Location
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6 Place Des Vosges, 75004 Paris, France
Open hours
Maison de Victor Hugo
Hôtel de Rohan-Guéménée - 6 place des Vosges
75004 Paris
Fermé les lundis, 1er janvier, 1er mai et 24 décembre
Horaires d'ouverture: Mardi-dimanche, 10h-18h. Dernière entrée à 17h30 Fermeture de la boutique à 17h45
Ouverture exceptionnelle
- Pâques
- Ascension
- 8 mai
- Pentecôte
- 14 juillet
- 15 août
- 1er novembre
- 11 novembre
Le café Mulot est accessible sans visiter le musée https://www.cafe-mulot.com/
Access
Maison de Victor Hugo
Hôtel de Rohan-Guéménée - 6 place des Vosges
75004 Paris
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Métro : ligne 1 - Stations Saint Paul ou Bastille - Ligne 8 - Station Chemin Vert
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Bus : lignes 29, 69, 76, 96
Address
Maison de Victor Hugo
Hôtel de Rohan-Guéménée - 6 place des Vosges
75004 Paris
Tel. +33 (0) 1 42 72 10 16
https://www.maisonsvictorhugo.paris.fr/
Coordinates | Latitude | Longitude |
Sexagesimal (°, ', ") | 48° 51′ 17″ N | 2° 21′ 58″ E |
Degré décimal (GPS) | 48.85482 | 2.36613 |
Reservation
- L'entrée des collections permanentes est gratuite (Visite libre).
- Pour les expositions temporaires (payantes), la réservation d’un créneau horaire est vivement conseillée..
La carte Paris Musées permet d’accéder à l’ensemble des expositions temporaires des musées de la Ville de Paris, en accès illimité et sans faire la file, pendant un an. Tarifs : 40 € (carte individuelle) ; 60 € (carte duo) ; 20 € (- de 26 ans). Renseignements sur www.parismusees.paris.fr. - Visite de groupe: Réservation obligatoire au +33 (0) 1 42 72 69 46, du lundi au vendredi, de 12 h à 13 h 30 et 16 h à 17 h 30 ou à francoise.lagneaux@paris.fr
Full description
La Maison de Victor Hugo est située au 6 Place des Vosges, dans le 4e arrondissement de Paris, dans l’ancien hôtel de Rohan-Guémené. Victor Hugo loua l'appartement au deuxième étage pendant seize ans, de 1832 à 1848. Après son retour d'exil en 1870 , Victor Hugo vécu à partir de 1878 dans son appartement avenue d'Eylau où il mourut en 1885.
Note sur le Musée Victor Hugo de Guernesey
Hauteville House est une maison, actuellement « musée Victor Hugo », située au 38 rue Hauteville à Saint-Pierre-Port à Guernesey. Elle fut la demeure de Victor Hugo pendant les quatorze dernières années (1856 à 1870) de son exil, qui dura dix-neuf ans. C'est dans cette maison que l'auteur écrit ou terminé un certain nombre de ses chefs-d'œuvre comme : Les Misérables, Les Travailleurs de la mer, L'Homme qui rit, La Légende des siècles, Théâtre en liberté…
La Maison de Victor Hugo place des Vosges à Paris : 16 années prolifiques
C'est dans le cabinet de travail de cet appartement que Victor Hogo écrit plusieurs de ses œuvres majeures : Lucrèce Borgia, Les Burgraves, Ruy Blas, Marie Tudor, Les Chants du crépuscule, Les Voix intérieures, Les Rayons et les Ombres, une grande partie des Misérables, le début de La Légende des siècles et des Contemplations. Il est élu à l'Académie française, nommé Pair de France, puis député de Paris
Mais aussi 16 années de vis mondaine, politique et un drame familial
Victor Hugo y connaîtra seize années de vie mondaine, politique et familiale. Il reçoit ses amis Lamartine, Alfred de Vigny, Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Prosper Mérimée ou encore Sainte-Beuve.
C'est aussi l'époque où sa fille Léopoldine se maria le 15 février 1843 avec Charles Vacquerie (1817-1843). Le lundi matin, 4 septembre de cette même année, vers dix heures, Charles Vacquerie embarque sur une barque à voile sur la Seine en compagnie de son oncle, Pierre Vacquerie (1781-1843), du fils de celui-ci, Arthur (1832-1843), âgé de onze ans et de son épouse Leopoldine. Ils se rendre chez Me Bazire, le notaire de Caudebec, à une demi-lieue de Villequier. Au retour, entre deux collines, s'élève un tourbillon de vent imprévisible qui fait brusquement chavirer le canot. Les efforts désespérés de Charles restent sans succès. Ainsi, voyant qu'il ne la ramènera pas sa femme à la vie, ne voulant pas être sauvé, il plonge une dernière fois et reste avec elle dans la mort. Léopoldine n'avait que dix-neuf ans
La mort prématurée et tragique de sa fille et de son gendre aura une grande influence sur l’œuvre et la personnalité de Victor Hugo. Il consacrera à sa mémoire de nombreux poèmes, notamment Demain, dès l'aube… et À Villequier dans Pauca meae, le quatrième livre des Contemplations, ainsi que : « Elle avait pris ce pli... ». La mort de Léopoldine impressionnera beaucoup sa jeune sœur Adèle âgée de 13 ans, au point d'ébranler la santé psychique de l'adolescente. Celle-ci mourra cinq décennies plus tard en hôpital psychiatrique.
L'exil de 1852 à 1870: Victor Hugo contre Napoléon III
Lors du coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, Victor Hugo tente sans succès d'organiser une résistance Devenu un opposant du pouvoir, Victor Hugo part le 11 décembre pour Bruxelles où il reste 8 mois. Débute alors d'un exil qui durera dix-neuf ans, d'abord 3 ans à Jersey puis ensuite à Guernesey. Un mois plus tard, le décret de proscription du 9 janvier 1852 ordonne l'expulsion du territoire français, pour cause de sûreté générale, de soixante-six anciens représentants à l’Assemblée législative, dont Victor Hugo. D'abord contraint, l'exil deviendra volontaire en 1859, Victor Hugo refusant de rentrer en France malgré l'amnistie dont il bénéficie.
La présentation chronologique de la vie de l'écrivain dans la "Maison de Victor Hugo" de la Place des Vosges
La Maison de Victor Hugo et ses collections ont vu le jour à l'initiative et autour du don fait par Paul Meurice à la Ville de Paris en 1902. Il est l'ami et exécuteur testamentaire du poète. 1902 est aussi l'année du centenaire de la naissance de Victor Hugo.
La visite de la Maison de Victor Hugo permet de découvrir l'appartement du 2ème étage occupé par la famille Hugo. La vie de Victor Hugo est présentée simplement avant l'exil, pendant l'exil, depuis l'exil.
L'antichambre présente sa jeunesse, les premières années de son mariage avec Adèle Foucher ; le salon rouge évoque son séjour place Royale (ancien nom de la place des Vosges).
Le salon chinois et les deux pièces qui suivent évoquent l'exil de 1852 à 1870.
L'avant-dernière salle de la Maison de Victor Hugo, nommée Cabinet de Travail, évoque le retour de la famille dans la capitale en 1870, et les dernières années de l'écrivain dans son appartement de l'avenue d'Eylau. On peut y contempler son très célèbre portrait par Léon Bonnat . La dernière salle reconstitue la chambre mortuaire en 1885, avenue d'Eylau.
L'appartement du premier étage présente régulièrement des expositions temporaires, et, par roulement, les six cents dessins que possède le musée, sur les trois mille qu'exécuta l'écrivain. Ceux-ci évoquent des éléments d'architecture ou encore maritimes. Le cabinet d'estampes et la bibliothèque, qui abrite onze mille ouvrages sur la vie et l'œuvre de Victor Hugo, sont ouverts, sur rendez-vous, aux chercheurs.
Le transfert la dépouille de Victor Hugo au Panthéon de Paris
C'est le 1er juin 1885, dix jours après sa mort, que la dépouille de Victor Hugo, a été conduit directement au Panthéon..
Conformément à ses dernières volontés, c'est dans le « corbillard des pauvres » qu'a lieu la cérémonie. Le décret du 26 mai 1885, voté par 415 voix sur 418 lui accorde des obsèques nationales et sécularise à nouveau le Panthéon.
Avant d'y être transféré, son cercueil est exposé dans la nuit du 31 mai au 1er juin sous l'Arc de triomphe, voilé obliquement par un crêpe noir. Le jour du transfert, le cortège vers le Panthéon s'étire sur plusieurs kilomètres, avec près de deux millions de personnes et 2 000 délégations venues lui rendre un dernier hommage. Il est alors l'écrivain français le plus populaire de son temps et est déjà considéré depuis plusieurs décennies comme l'un des monuments de la littérature française.
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