L'actuel funiculaire de Montmartre est le 3ème depuis son installation en 1900 et après les rénovations de 1935 et 1991. Il rejoint la rue Foyatier à la hauteur de la station supérieure. Il suffit de prendre la rue Lamarck à droite, le Parvis du Sacré-Coeur est à environ 50 m. La vue est superbe en montant par le funiculaire. Mais c'est du Parvis que la vue sur Paris est la plus belle.
Place Suzanne Valadon, Place Suzanne Valadon, Paris, 75018, France
Horaires: Ouvert 7 jours/7 de 6h à 0h45.
Funiculaire de Montmartre
Place Suzanne Valadon
75018 Paris
| Coordinates | Latitude | Longitude |
| Sexagesimal (°, ', ") | 48° 53′ 06″ N | 2° 20′ 33″ E |
| Degré décimal (GPS) | 48.88435 | 2.34254 |
Le funiculaire de Montmartre actuel est le 3ème depuis son installation en 1900 et après les rénovations de 1935 et 1991. Il démarre de la Place Suzanne Valadon (c'est en fait une rue puis un escalier !) et rejoint la "Rue Foyatier" (qui est un escalier ?) à la hauteur de la gare haute d'arrivée. Il suffit alors de prendre la rue Lamarck à droite, le Parvis du Sacré-Coeur est à 50 m environ. La vue est superbe en montant par le funiculaire. Mais c'est du Parvis que la vue sur Paris est la plus belle.
La mise en service de ce 1er funiculaire de Montmartre a lieu le 12 ou le 13 juillet 1900.
Le système utilisé est pour le moins simpliste. Mais il a marché pendant 35 ans. Il comprend 2 cabines qui chacune flotte sur 2 réservoirs à eau de 5 m3 reliés par un câble. Lorsque la cuve "haute" et sa cabine sont au sommet, la cuve est remplie d'eau. Cette cabine-réservoir rempli d'eau descend vers le bas par gravité en tirant vers le vers le haut la 2ème cabine réservoir vide, encore en bas mais qui lui est reliée par un cable et un système de poulies.
Une machinerie à vapeur située à la station basse actionne des pompes refoulant l'eau à la station haute où sont remplis les réservoirs à chacun de leur passage.
Les cabines ont une capacité de quarante-huit passagers répartis en quatre compartiments fermés disposés en escalier, les deux plates-formes d'extrémité étant réservées au conducteur (serre-frein). Elles sont retenues par un système de freinage établi sur la crémaillère. Ce système transporte un million de voyageurs par an durant plus de trente années
L'électricité fait son apparition dans le fonctionnement du funiculaire en 1935. Le système de "funiculaire à eau" est remplacé par deux cabines fonctionnant à l'électricité. L'exploitation reprend le 2 février 1935 après plus de trois ans d'interruption.
La traction des 2 cabines est assurée par un treuil actionné par un moteur électrique de cinquante chevaux, qui permet aux cabines d'une capacité de cinquante personnes d'effectuer le parcours en soixante-dix secondes, soit une vitesse de deux mètres par seconde ou 7 km à l'heure.
C'est au rythme de deux millions de voyageurs transportés chaque année, le funiculaire doit être profondément rénové.
Depuis cette dernière rénovation, le funiculaire utilise la technologie d'un ascenseur incliné à traction électrique. Il n'est donc plus un funiculaire au sens propre. En effet, il ne fonctionne plus selon le traditionnel mouvement alternatif des funiculaires, l'une des cabines qui descend tire l'autre cabine pour monter. Le nouveau système permet par conséquent une capacité de transport accrue. La machinerie est restée à la station haute. Elle est composée de deux treuils totalement indépendants entraînés par des moteurs de 130 kW. Cela signifie qu'une cabine peut monter et l'autre descendre ou être à l'arrêt, ou les 2 cabines peuvent monter ou descendre ensembles. Cela permet de réguler l'affluence des passagers.
La masse d'une cabine est de six tonnes à vide et de dix tonnes à pleine charge. Elles disposent d'un frein de service, un de voie et un d'urgence.
L'exploitation est aujourd'hui totalement automatisée : la présence et le nombre de voyageurs sont détectés par un système composé de balances électroniques situé dans le plancher des cabines et de radars dans les stations pour l'arrêt en position. Un ordinateur détermine alors le départ des cabines, indiqué aux voyageurs par un affichage en cabine.
Selon la densité du flux de voyageurs, le choix est réalisé entre les deux vitesses possibles de circulation, de 2 ou 3,5 mètres par seconde (7 ou 12 km/h). Des portes palières s’ouvrent uniquement en présence de la cabine afin d'accroître la sécurité, ressemblant en cela à la ligne 14 du métro
La distance transportée entre gare basse et gare haute est de 108 m pour un dénivelé de 36 m.
Cependant, toutes ces précautions n'ont pas empêcher que le 7 décembre 2006 à 17 h 50, une nacelle s'écrase en bas du plan incliné lors d'un test de freinage en charge effectué par l'exploitant RATP : le culot du câble de traction s'est rompu. L'interruption de service dès lors pose des problèmes croissants aux habitants et commerçants de la butte, malgré les bus de remplacement. Tout est redevenu en ordre en juin 2007 et août 2008
Le funiculaire est une "présence" essentielle dans Paris. Il est connu de beaucoup de touristes ayant visité Paris et apparaît de ce fait dans de nombreux films et séries télévisées liées à Montmartre. L'un des plus célèbres est le film Ripoux contre ripoux en 1990. Mais bien d'autres se passent à Montmartre et son funiculaire est un élément incontournable : Les Randonneurs (1997), El Tourbini (2006) et Louise (take 2) (1998). Par exemple, dans le premier épisode-pilote de la série policière Capitaine Casta, une course poursuite se déroule dans les escaliers de la rue Foyatier, parallèle au funiculaire. De même dans le film Une affaire d'État en 2009, Michel Fernandez (Thierry Frémont) fuit par les escaliers, poursuivi par Nora Chahyd (Rachida Brakni) qui lui prend le funiculaire.
En 1956, Melville ouvre son film Bob le flambeur avec vue en plongée sur le funiculaire qui descend.
En 2011, le film d'animation Un monstre à Paris, avec les voix de Vanessa Paradis et de -M- dans les rôles principaux, présente aussi ce funiculaire dans une scène d'action à l'occasion de son inauguration. L'histoire se passe alors pendant la crue historique de la Seine de 1910 - alors que le funiculaire fonctionne de puis le 14 juillet 1900.
Le funiculaire de Montmartre figure par ailleurs dans une toile du peintre Jean Marchand (1883-1940), qui porte le même nom. Elle est exposée au musée d'Art moderne de Paris.
Le funiculaire est aussi présent dans la littérature, dans une nouvelle des écrivains français de romans policiers, Pierre Louis Boileau et Pierre Ayraud, dit Thomas Narcejac. Sous leur signature "partagée" Boileau-Narcejac, ce roman se nomme L’énigme du funiculaire, publiée en 1971. Quant à Jacques Charpentreau, dans un poème intitulé Le funiculaire de Montmartre, il compare les cabines à deux frères contradictoires – « Quand l'un s'envole dans les airs / L'autre se précipite en bas / Et lan lan la ».
Le funiculaire de Montmartre fait aussi une apparition dans le jeu vidéo Midnight Club II (2003) et en octobre 2006, à la demande du site web la Blogothèque pour ses « Concerts à emporter », le chanteur Cali se produit dans une cabine du funiculaire, interprétant au milieu des voyageurs, le temps d'une montée, sa chanson La Fin du monde pour dans 10 minutes extraite de son album Menteur
Le funiculaire est encore reproduit, aux côtés de la basilique du Sacré-Cœur, dans plusieurs parc de miniatures : France Miniature à Élancourt (où il a été ajouté à la basilique dans un second temps) et à Mini-Europe à Bruxelles.
Le funiculaire a 3 concurrents pour monter ou descendre de la Butte Montmartre:
Pour en savoir pus cliquez sur "Comment monter sur la Butte Montmartre, sans se fatiguer"
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