Café-de-la-Paix et restaurant, proche de l'Opéra Garnier et des grands magasins

Le Café-de-la-Paix et restaurant à Paris a été inauguré le 5 mai 1862 par l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. À cette occasion, elle déclara : "C'est exactement comme chez moi ! Je me croyais à Compiègne ou à Fontainebleau.

Une situation exceptionnelle

Le Café de la Paix, à l'angle de la place de l'Opéra (adresse au n°5) et du boulevard des Capucines (adresse au n°12), est bordé par l'avenue de l'Opéra, qui va vers le Louvre, près de la rue Auber vers la gare Saint Lazare et les grands magasins du boulevard Haussmann, le boulevard des Capucines, qui le relie à la Madeleine et à la place de la Concorde.

Enfin, depuis 1903, la station de métro Opéra permet de se déplacer partout dans Paris.

Le Café-de-la-Paix et le Grand Hôtel à Paris

À l'origine, le Café et le restaurant faisaient partie intégrante du Grand Hôtel. L'hôtel devait à l'origine s'appeler "Le Grand Hôtel de la Paix", au centre du quartier du "Nouvel Opéra" aménagé par le préfet Haussmann. Mais ce nom a été abandonné car il aurait fait double emploi avec celui d'un autre hôtel parisien existant. Seul son café-restaurant est autorisé à conserver le nom "de la Paix", et l'hôtel devient le "Grand Hôtel".

Un endroit chic pour voir et être vu

Le restaurant du Café-de-la-Paix devient à la mode avec l'ouverture de l'Opéra (5 janvier 1875). On y observe les boulevards et on y est vu. Il attire artistes, écrivains, journalistes, gens de théâtre, d'opéra et de finance, français et étrangers. Guy de Maupassant, Victor Hugo, Marcel Proust, Emile Zola (son héroïne Nana est morte quelques étages plus haut dans une chambre du Grand Hôtel), Oscar Wilde (son pied à terre était tout près, au 29 Bls des Capucines), Arthur Conan Doyle (Sherlock Holmes y a retrouvé son assistant le Docteur Watson). Le prince de Galles, fils de la reine Victoria et futur Edouard VII, vient également profiter du spectacle des jolies Parisiennes.

En 1896, des séances de cinéma y sont organisées.

Le Café de la Paix est resté en vogue et dans les livres d'histoire au cours des décennies suivantes.

Une anecdote de 1910. Serge de Diaghilev, créateur des ballets ruses, avait l'habitude d'inviter de grandes tablées au Café de la Paix pour des repas mémorables et bien arrosés. Mais il oubliait souvent de payer !

En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, les fiacres de la Marne, en route pour le front, défilent devant l'établissement.
Le 11 novembre 1918, lors des célébrations de la victoire, Clemenceau s'installe à l'étage pour admirer le défilé des troupes passant sous ses fenêtres, tout comme la cantatrice Marthe Chenal qui, drapée dans le drapeau tricolore, entonne La Marseillaise en haut des marches de l'opéra.
Juste après la Première Guerre mondiale 14-18, il était courant de voir les troupes anglaises stationnées en France à la terrasse du café. Dans les années 1930, Ernest Hemingway mentionne le Café de la Paix dans "Le soleil se lève aussi".

En 1939, pour la première fois de son histoire, le Café de la Paix ferme ses portes le jour de la déclaration de guerre.

Le 25 août 1944, lors des combats de la Libération, une grenade incendiaire allemande déclenche un incendie, rapidement éteint par les maîtres d'hôtel armés de leur siphon.
Après la Seconde Guerre mondiale, en juin 1948, Maurice Chevalier, Henri Salvador et Yves Montand se retrouvent au Café de la Paix, qui sert de cadre au tournage de This is Paris, la première émission de télévision diffusée en direct aux Etats-Unis.

C'est là aussi que l'inoubliable maître de ballet de l'opéra voisin, Serge Lifar, aimait s'arrêter à la terrasse du Café de la Paix.

Dans les années 70, des célébrités comme Marlène Diedrich ont créé une véritable émeute entre les tables du Café de la Paix, provoquant un tel embouteillage que les serveurs ont été contraints d'emprunter un itinéraire spécial entre les cuisines, les comptoirs et les salles à manger.
En 1976, le journaliste de télévision Léon Zitrone décide d'y fêter son jubilé professionnel. Il envoie de magnifiques cartons d'invitation à tous ses amis et relations. Le M.L.F. (Mouvement loufoque français), dirigé par l'humoriste Pierre Dac et ses amis, décide de lui jouer un tour en imprimant de fausses invitations et en les envoyant à toutes les conciergeries du 19e arrondissement, aux troupes de cirque et aux sociétés d'accordéon. Le jour de la fête, chacun se présente avec une carte.

Plus récemment, on a même vu John Travolta s'asseoir sur la terrasse.

Le Café-de-la-Paix se sépare du Grand Hôtel - pas pour longtemps

Le Café-de-la-Paix a fait partie intégrante du Grand Hôtel jusqu'en septembre 1897. A partir de cette date, le Café-de-la-Paix se sépare du Grand Hôtel.

Puis la concession du Café et des restaurants est vendue à Arthur Millon, déjà propriétaire du restaurant Ledoyen et du restaurant Weber de la rue Royale, qui finit par prendre le contrôle du Grand Hôtel puis du Meurice, avant de participer à la fondation de la controversée rue Édouard-VII (elle commence au 16-22, boulevard des Capucines et se termine place Édouard-VII). Arthur Millon est le fondateur d'un des plus grands groupes hôteliers de Paris. À sa mort en 1913, il lègue son empire à son fils André, et suite à des querelles de succession, le groupe est vendu en 1972.

Avec le Grand Hôtel, le restaurant est la pièce maîtresse du nouveau quartier de l'Opéra, avec son élégance Second Empire. Il arbore fièrement ses fresques classées et ses somptueuses dorures.

Le Café-de-la-Paix : une institution parisienne

Il est devenu et reste une institution parisienne. Son nom, son cadre Napoléon III et son emplacement mythique sont tels que l'on peut lire sur la façade "Café de la Paix" avec un accent britannique, pour mieux se fondre dans la masse des touristes du monde entier.

Il est ouvert tous les jours pour les petits déjeuners, déjeuners et dîners d'affaires et propose des menus de groupe reprenant les plats emblématiques de la maison, revisités par le chef Laurent André.

Profitez de l'ensemble du lieu, avec les spécialités parisiennes qui font sa renommée : huîtres et fruits de mer, foie gras, escargots, pâté en croûte, sole meunière, côte de veau et, bien sûr, l'opéra en guise de dessert. Service le plus formel possible, cave adaptée.

Vous y trouverez également des desserts emblématiques comme le Mille-Feuille.

Le cadre idéal pour des événements privés, des repas de 10 à 120 personnes, ou des cocktails de 20 à 140 personnes, en plein cœur de Paris.

Le Café-de-la-Paix propose un brunch dominical exceptionnel

Imaginé par le chef Laurent André, ce délicieux buffet aux multiples saveurs peut être dégusté dans notre institution parisienne. Profitez d'un moment de détente en famille ou entre amis dans un somptueux décor Second Empire. Un atelier ludique est organisé pour les plus jeunes. Il est ouvert tous les dimanches, au prix de 120 € par personne, accompagné d'une coupe de champagne rosé. Gratuit pour les enfants de moins de 3 ans et -50% pour les enfants de 4 à 12 ans.